L’œuvre de Véronique Goël révélée en Allemagne
Les cinémas d’art et d’essai de Berlin, de Hanovre et de Munich présentent un aperçu du travail réalisé par Véronique Goël au cours de ces 30 dernières années.
28.02.2012
Véronique Göel qui vit et travaille à Genève a entrepris de nombreux séjours en Afrique, à Berlin, à New York, à Barcelone et à Florence. Sa découverte des films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, en 1974 à la Cinémathèque de Lausanne, a été déterminante pour ses choix esthétiques. De 1983 à 1989, elle a vécu et travaillé à Londres avec le cinéaste expérimental américain Stephen Dwoskin, qui produira deux de ses films et qui décrit ces films comme étant «des tranches de mémoire taillées dans un langage cinématographique solide», et de préciser que «confrontant hommes et actions, hommes et espace et plus que tout, hommes et hommes (ces hommes dont l’existence même semble remettre en question celles des autres), Véronique aborde dans ses films beaucoup de questions qui nous troublent. Les films cernent ces moments auxquels nous sommes sensibles (ceux que l’on a tendance à oublier ou que l’on refuse presque de voir).»
Trois hauts lieux d’expérimentations cinématographiques en Allemagne proposent cette année une rétrospective des films de Véronique Goël. Du 1er au 19 mars au Regenbogenkino à Berlin, le 2 et 3 mars, puis le 6 et 7 avril au cinéma Im Sprengel à Hanovre et en septembre, dans le cadre du festival UNDERDOX au Werkstattkino de Münich. Avec le soutien de SWISS FILMS, la réalisatrice sera présente lors des rencontres avec le public organisé dans les trois villes.
Genève, le 28 février 2012